D’après des sources syndicales, la multinationale américaine General Electric prévoit 753 suppressions de postes dans les anciennes activités énergétiques d’Alstom en France.

618 seraient supprimés dans la branche « réseaux » et 135 dans la branche hydraulique, activité qui avait déjà connu 345 licenciements en 2017 !Le gouvernement condamne en parole mais rappelons que c’est Emmanuel Macron qui est directement responsable de ce pillage. Ministre de l’Economie, c’est lui qui a autorisé le rachat d’Alstom par GE alors que le décret « Montebourg » aurait pu lui permettre de bloquer cette vente.Une commission d’enquête parlementaire a aussi démontré qu’Emmanuel Macron avait agi contre Alstom dès son arrivée à l’Elysée comme conseiller de François Hollande.En 2015, GE avait promis de créer plus de 1000 emplois pour Alstom. Avec ce nouveau plan social, ce sont en réalité, hélas, près de 2000 emplois détruits. Ce nouveau plan social est d’autant plus intolérable que c’est un ancien conseiller industriel d’Emmanuel Macron, Hugh Bailey, qui dirige GE en France !Debout la France a toujours dénoncé ce rachat et ce pillage, pour des raisons évidentes de souveraineté industrielle mais aussi parce que la solidité financière de GE n’a jamais été assurée.Maintenant que les Américains ont eu accès aux brevets et aux technologies françaises, ils liquident le plus d’emplois possibles. Hélas, en plus des drames humains pour les salariés, ce sont des compétences uniques au monde qui disparaissent au fur et à mesure. Comment peut-on prétendre réussir la transition écologique sans maitriser et produire nos technologies énergétiques ?A ce titre, les activités « réseaux » sont en plein essor avec les énergies renouvelables, largement financées par le contribuable. Il est donc intolérable que GE produise hors de France le matériel que nous installons avec nos factures électriques et nos impôts !Debout la France assume qu’il n’y a aucune autre solution pour sauver les emplois, les usines et les technologies d’Alstom qu’en nationalisant temporairement ces activités, le temps de former un ensemble industriel français solide doté d’un vrai plan de développement.Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et Président de Debout La France.Jean-Philippe Tanguy, Porte-parole de Debout La France et Délégué national de DLF en charge du patriotisme économique.

Do you see content on this website that you believe doesn’t belong here?
Check out our disclaimer.