A quoi ressemblera 2025 ? Le chef de l’Etat a fait de la coopération internationale la clé de voûte de sa politique migratoire, raconte Rachida Dati qui, avec 50 autres personnalités, a imaginé à quoi ressemblerait l’actualité du n°3000 de l’Opinion, le 30 avril 2025.Près de trois ans après le premier sommet international consacré à la lutte contre l’immigration illégale, s’ouvre une rencontre qui se tient une nouvelle fois à Paris.

Comme lors de la première édition en 2022, des chefs d’Etat du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et du Levant ont fait le déplacement. L’heure est au bilan mais les discussions sur de prochains accords ont déjà débuté.Dès l’été 2022, le président de la République s’était fixé comme objectif de poser de nouvelles règles de coopération dans la gestion des flux migratoires et la lutte contre l’immigration clandestine entre l’Europe, l’Afrique et les pays du Levant. En votant pour le candidat de la droite républicaine, qui avait placé la maîtrise des flux migratoires au cœur de son programme et promis des résultats concrets, les Français avaient envoyé un signal clair de leur volonté d’un changement de politique. Le chef de l’Etat avait immédiatement fait de la coopération internationale la clé de voûte de sa politique migratoire. Reprenant la présidence de l’UE au pied levé, il avait convié dès le mois de juin ses homologues des pays membres, de l’Afrique et du Levant pour que chacun prenne ses responsabilités et s’assigne des objectifs concrets.Trois ans après, ces objectifs ont été tenus et les premiers résultats sont là. Les conventions favorisant le retour des mineurs isolés sont désormais établies avec plusieurs pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Dans le cadre de ces conventions, la France a apporté une aide importante pour soutenir les organismes qui raccompagnent les mineurs isolés, mais aussi les institutions de protection de l’enfance dans les pays signataires. La demande d’asile a été extra-territorialisée avec la création de cités internationales d’asile temporaire sur la rive Sud de la Méditerranée. En partenariat avec le Haut conseil des réfugiés, les offices de protection des réfugiés et apatrides des pays membres examinent les demandes et statuent sur place. Le nombre de migrants morts en Méditerranée en a été considérablement réduit.

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