Question écrite n° 36483 du 23/02/2021 de Jean-François Portarrieu« M.

Jean-François Portarrieu attire attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur l’inquiétude de nombreux viticulteurs notamment dans sa circonscription du nord toulousain. En effet, la crise sanitaire est à l’origine de nombreuses difficultés, en particulier pour les vignerons qui ont récemment débuté leur activité. Très souvent, ces propriétaires de petits domaines ont mis toute leurs économies et toute leur passion pour entamer leur nouvelle activité. Or la durée incompressible de la vinification, le cycle du vin, ne permet pas de développer la trésorerie, spécialement pour ceux qui débutent. Très souvent, ces nouveaux viticulteurs profitent de ces premiers mois pour acquérir du matériel (tracteurs, cuves à vin) et aménager le chai. Dans ce cadre, la crise sanitaire a profondément impacté ces nouveaux propriétaires. En effet, la fermeture administrative des hôtels, cafés etrestaurants a fait fortement diminuer leurs ventes, ce qui les empêche de vivre de leur activité. Ils ont alors entrepris de nombreuses démarches afin d’obtenir les aides financières mises en place par l’État. Or, du fait du mode de calcul de ces aides, qui dépend du chiffre d’affaires de l’année précédente, ils ne peuvent aujourd’hui prétendre à ces dispositifs : leur chiffre d’affaires actuel étant supérieur à celui de l’an dernier (du fait du processus d’élevage du vin). Dans ce cadre, ces nouveaux viticulteurs s’inquiètent pour leur avenir. Les fermetures administratives seront semble-t-il prolongées et, sans aides, leurs perspectives sont sombres. Ainsi, il souhaiterait connaître sa position àce sujet et savoir quels dispositifs pourrait mettre en place l’État afin de répondre à l’inquiétude de ces vignerons. »

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