La tête de liste LR aux élections européennes et eurodéputé sortant tiendra ce samedi 23 mars son premier meeting de campagne.

Il milite notamment pour « la création d’une force de police européenne antidrogue sur le modèle d’Europol », qui mette en œuvre une coopération entre forces de police et de renseignement.François-Xavier Bellamy repart en campagne. Cinq ans après avoir mené la liste Les Républicains aux élections européennes, le philosophe donnera son premier meeting ce samedi, aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), aux côtés des deux dernières recrues LR, l’agricultrice du Tarn Céline Imart et le général Christophe Gomart.Peu de Français votent, et de moins en moins votent LR. Comment les convaincre ?Notre travail au Parlement européen,c’est de défendre les Français ; personne d’autre ne le fait. Nous siégeons dans le premier groupe politique, ce qui nous donne accès à des leviers essentiels pour obtenir que l’Europe change de cap et prenne enfin la bonne direction. Nous voulons faire avancer les sujets qui nous concernent tous : nous battre sur les prix de l’énergie, contre les normes qui fragilisent nos entreprises et nos agriculteurs, sur la sécurité, la défense du continent européen, la lutte contre l’immigration illégale.Comment résumer la campagne de LR ? Plus d’Europe, moins d’Europe, une autre Europe ?Nous voulons que l’Europe nous rende la maîtrise de notre destin. C’est la clé de toutes nos propositions. Les Français ont l’impression qu’ils sont condamnés à subir — les flux migratoires, le changement climatique, les turbulences géopolitiques, l’inflation… — sans pouvoir décider de rien. L’Europe a contribué à cela en devenant trop complexe, lointaine, en nous affaiblissant plutôt qu’en nous rendant plus forts. Il faut sortir de cette logique, renforcer nos pays, recommencer à produire ce dont nous avons besoin. Nous n’avons cessé de combattre la complexité des normes qui ont fragilisé notre agriculture, notre industrie. Nous croyons en l’Europe, mais elle doit changer.Quelles sont les mesures que vous allez défendre ?Prenons un exemple concret : il existe aujourd’hui dans notre droit un principe de non régression environnementale qui interdit toute remise en cause des normes existantes sur le plan de l’environnement. Nous disons qu’il faut un principe de non-régression économique. Quand on votera un texte de loi européen, il faudra regarder si son effet sera de faire baisser la production dans nos pays. Si c’est le cas, il faudra y renoncer. Il faut sortir de l’appauvrissement qui frappe nos pays.Que peut faire l’Europe dans la lutte contre le trafic de drogue ?L’Europe doit agir ! Dans les dix dernières années, le trafic de drogue s’est transformé, et l’Europe en est devenue un carrefour mondial. Avec Les Républicains, nous mettons sur la table une nouvelle proposition : créer une force de police européenne antidrogue. Nous avons un plan clair pour cela. Il faut une capacité de réaction à l’échelle européenne, sur le modèle d’Europol, qui mette en œuvre une coopération entre nos forces de police et de renseignement.Avec huit eurodéputés LR, vous avez fait quoi à Strasbourg, quand de son côté le RN en avait envoyé vingt-trois ?C’est simple, il faut regarder le bilan. Nous avons mené et gagné des batailles importantes, pour préserver notre parc nucléaire, pour renforcer notre industrie de défense, pour éviter aux agriculteurs des baisses de leur production… Nous avons obtenu que l’Europe finance des infrastructures de protection à ses frontières, mesure qui a été combattue par les élus macronistes ! Ils ont toujours voté avec la gauche au Parlement et le revendiquent. Et, de l’autre côté, on a un RN qui a été aux abonnés absents : ils ont gagné la dernière élection européenne mais, malgré cela, ils n’ont pas déplacé une virgule dans un seul texte européen. Si vous voulez que votre vie change, il faut voter pour des élus qui travailleront et mèneront des combats.Ce samedi, vous partagerez la tribune avec deux nouvelles recrues LR : Céline Imart, agricultrice, et le général Christophe Gomart. Aucun ne connaît le Parlement européen. N’est-ce pas un handicap ?Au contraire ! Ils représentent la France qui travaille et qui s’engage. Il y aura sur la suite de la liste des parlementaires expérimentés, mais c’est important d’avoir du renouvellement et cette expérience de terrain pour venir réveiller l’Europe.Emmanuel Macron a annoncé la discussion d’un texte sur la fin de vie fin mai, peu de temps avant le vote des européennes…Je trouve désolant que des sujets aussi importants soient instrumentalisés à des fins électorales. Les Français ne sont pas dupes.En 2019, votre score a été vécu comme une catastrophe (8,48 %). N’avez-vous pas peur que l’a

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