Malgré l’obligation de stérilisation de 2018, la surpopulation féline pose toujours problème en Région bruxelloise.

Face à ce constat, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, a décidé de renforcer sa politique de stérilisation dans le but d’assurer une meilleure gestion de la population des chats.Le chat est l’espèce la plus présente dans les refuges bruxelloisLe nombre de chats qui peuplent les rues de Bruxelles ne semble pas diminuer avec le temps. Ce phénomène est tel que depuis longtemps le chat est l’espèce la plus présente dans les refuges bruxellois. En 2021, ceux-ci ont accueilli 3.600 chats et 850 chiens. Faute de places, ils n’ont parfois d’autre choix que de recourir à l’euthanasie.Stérilisation obligatoire en Région bruxelloiseC’est pour endiguer ce phénomène que la stérilisation a été rendue obligatoire en 2018, en Région bruxelloise, pour tous les chats dès l’âge de 6 mois. Néanmoins, la situation reste problématique. Ainsi, seuls 1 chat sur 5 arrivant dans les refuges est stérilisé.Pour lutter contre la prolifération des chats, le Ministre du bien-être animal, Bernard Clerfayt, renforce la politique de stérilisation des chats :Tout chat transitant par un refuge devra désormais être stérilisé avant d’être remis à son propriétaire.Tous les chats résidant en Région bruxelloise devront être identifiés. Actuellement, l’obligation d’identification ne concerne que les chats nés après le 1novembre 2017 ou les chats donnés et vendus après cette date. Cette mesure facilitera donc le contrôle de l’obligation de stérilisation.Il sera désormais possible, pour les refuges, de mettre à l’adoption des chatons « orphelins » (arrivés au refuge sans leur mère, dont la mère est décédée ou qui doivent être séparés de leur mère) à partir de 8 semaines, contre 13 semaine précédemment. Cela permettra notamment de libérer plus rapidement une place dans les refuges.« Face à la prolifération des chats, il n’y a qu’une seule solution : la stérilisation. En renforçant et complétant les mesures actuelles, je veux assurer une meilleure gestion de la population des chats. Car actuellement, ce sont eux les premières victimes de cette surpopulation. Ils naissent dans la nature ou sont abandonnés et deviennent bien souvent des chats errants qui, dans le pire des cas, doivent être euthanasiés ou, au mieux, subir les désagréments d’une vie d’errance (maladie, bagarre, famine, etc.) », détaille Bernard Clerfayt.

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