Lors de la séance des questions orales au Sénat, ce mardi 9 Mars, le sénateur du Finistère Michel CANÉVET, a interrogé -en remplacement de son collègue d’Indre-et-Loire Pierre LOUAULT-, Sarah EL HAIRY, la  secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de l’engagement concernant la problématique des fermetures de classes et des regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI).« La question de la scolarisation en milieu rural se pose d’autant plus que nous sommes au stade de l’élaboration des cartes scolaires et il est  important de tenir compte des difficultés auxquelles sont confrontés lesélus dans les zones rurales notamment lorsqu’ils ont au préalable fait l’effort de mettre en place des regroupements pédagogiques intercommunaux« , souligne Michel CANÉVET.Reconnaissant la volonté du gouvernement d’être « vigilant quant à la scolarisation des élèves en cours préparatoire « , il ajoute que  » l’on aperçoit sur l’Indre-et-Loire bien entendu, mais on peut l’étendre à beaucoup de départements, les difficultés quant au maintien de classes dans ces zones.

Parfois, il faut multiplier les niveaux ce qui est  préjudiciable à un bon apprentissage des acquis notamment en classes de CP« .Si le sénateur reconnait « les efforts qui ont été effectués par le gouvernement l’année dernière pour maintenir les classes et s’assurer qu’aucune fermeture de classe n’interviendrait« , il insiste néanmoins sur la nécessité que cela se concrétise « de manière plus significative dans ces territoires, parce que quand on perd des classes, il est difficile de les rouvrir, et il est difficile de ne pas assister à un exode : c’est difficile pour les élus qui sont attachés à leur école.« .Pour la Ministre l’école primaire constitue « un pilier nécessaire au démarrage dans la vie et la priorité du gouvernement« . Se basant sur une série de chiffres : création de 11.900 postes dans un contexte de forte baisse démographique avec une baisse de 150.000 élèves dans le 1er degré, dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire, amorce du dédoublement des classes de grandes sections de maternelle, plafonnement à 24 en classes de CP-CE1, augmentation du nombre de professeurs pour 100 élèves), elle rappelle que « la priorité doit être accordée aux savoirs fondamentaux : lire écrire et compter« .Et d’insister sur le fait que,  » depuis la rentrée 2019, conformément à l’engagement du Président de la République, aucune fermeture d’école en milieu rural ne peut intervenir sans l’accord des maires, et cela est maintenu. « .Un constat partagé par Michel CANÉVET qui souhaite également porter l’attention du gouvernement sur « les autres réseaux d’enseignements, car si l’on peut se satisfaire de la réalité des RPI, il faut aussi prendre en compte non seulement l’enseignement public, mais aussi les autres réseaux d’enseignement qui peuvent être denses dans certains secteurs, comme la Bretagne, pour qu’ils puissent avoir une attention particulière aussi de la part du gouvernement«

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