Communiqué du groupe LFI-NUPES Des enquêtes journalistiques à paraître dans les prochains jours pointent du doigt les dérives du business des crèches privées lucratives.

Décidée il y a vingt ans, l’ouverture au privé du secteur de la petite enfance a été un choix irresponsable dont nous payons aujourd’hui les conséquences.  Les établissements privés sont arrosés d’argent public pour un coût de fonctionnement plus élevé que les établissements de crèches associatifs en proposant des salaires aux professionnelles plus bas. Les fonds d’investissement détenant les grands groupes de crèche qui dominent le secteur imposent des exigences de rentabilité qui entrent en contradiction avec la qualité de l’accueil des jeunes enfants.  Les enquêtes journalistiques révèlent une maltraitance alarmante : des enfants insuffisamment nourris, laissés avec la même couche toute la journée, encadrés par un nombre insuffisant de professionnelles ou n’ayant pas la formation nécessaire. La sonnette d’alarme a déjà été tirée par l’IGAS dans son rapport publié en mars 2023. Il n’hésite pas à y faire le parallèle avec le récent scandale des EHPAD privés. Le groupe LFI-NUPES réitère sa demande de création d’une commission d’enquête parlementaire, déposée le 24 avril 2023 par le député William Martinet, sur les dérives de ces grands groupes.  Le groupe LFI-NUPES défend la création d’un véritable service public de la petite enfance et la revalorisation significative des métiers du secteur, en formant, reconnaissant et rémunérant mieux les professionnelles.  

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