Transformer l’appellation des “Journées du Patrimoine” par “Heritage Days” uniquement pour la Région Bruxelles-Capitale est une nouvelle tentative d’imposer l’anglais comme langue des pouvoirs publics.

DéFI ne prône pas pour Bruxelles ce modèle de société “d’uniformisation globalisante “ et rappelle avec force, que le français fait partie du patrimoine bruxellois.Ce n’est malheureusement pas la première fois que DéFI dénonce cette persistance à vouloir ôter dans l’espace public bruxellois la langue française, pourtant celle de la toute grande majorité de la population, tout en agressant d’ailleurs, par voie collatérale, la langue néerlandaise.Les contraintes du bilinguisme ne peuvent justifier l’effacement systématique des appellations en langue française, mais aussi en néerlandais, au profit de la langue anglaise, de plus en plus présente, au détriment de la diversité culturelle, valeur commune à tous les Bruxellois.La transformation de l’appellation des “Journées du Patrimoine” par “Heritage Days” procède, d’une part, d’une atteinte aux lois linguistiques et au statut de Bruxelles comme ville-région majoritairement francophone. Une plainte a d’ailleurs a été déposée auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique par l’Office des Consommateurs Francophones, Et d’autre part, d’une réponse inappropriée à la question légitime de la juste place des femmes dans laville.Pour DéFI, implanter systématiquement dans l’espace public les concepts de l’univers anglo-saxon paraît une manière inappropriée de prendre ses distances par rapport à ses valeurs.Il est regrettable qu’un tel usage puisse ainsi exclure nombre de Bruxellois qui ne pratiquent pas l’anglais, sans parler de celles et ceux qui éprouvent déjà des difficultés pour maîtriser la langue française, notamment les primo-arrivants, et cette question doit également nous interpeller dans ce genre de débat .Concernant le rejet du mot “patrimoine” au motif qu’il se référerait prétendument au patriarcat, c’est non seulement une erreur (par exemple, on ne supprimera pas le mot matrimonial pour les mariages ), mais aussi un leurre, car la langue anglaise a justement supprimé le genre féminin.Par ailleurs “Heritage Days” ne fait nullement avancer la juste cause du féminisme , le terme risque bien plutôt de la desservir, et répond maladroitement à la sensible question du genre.François De Smet, président de DéFI : “Protéger le patrimoine bruxellois, c’est aussi protéger le français… et le néérlandais. DéFI vous souhaite de belles Journées du Patrimoine!”.

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