Le porte-parole adjoint de Compromís aux Corts, Juan Ponce, s’est dit préoccupé par sa formation après qu’un nouvel incident à la centrale nucléaire de Cofrentes a été rendu public en raison d’une fuite d’eau hautement radioactive à l’extérieur de l’espace de confinement, qui a forcé l’arrêt du réacteur.

Comme l’explique Ponce, « les incidents survenus dans cette centrale obsolète ne sont pas des événements isolés et la gravité de son nombre et de sa fréquence est donnée par le fait qu’il s’agit d’un nucléaire qui fonctionne depuis 37 ans, dépassant ainsi de plus de 10 ans la fermeture recommandée par l’Agence européenne de l’énergie pour les nucléaires européens. Et ce qui fait déclencher toutes les alarmes, c’est que, malgré cela, le gouvernement de Pedro Sánchez a autorisé la prolongation du fonctionnement de Cofrentes jusqu’en 2030 ». « Avec cette décision, l’exécutif a décidé de suivre la politique énergétique du PP, et a consommé un nouvel affront au peuple valencien en désovouant l’accord des Corts Valencianes pour fermer cette année la centrale, nous laissant un héritage insumible que les Valenciens et les Valenciens ne sont pas prêts à continuer à souffrir du danger que cela comporte. » En ce sens, le porte-parole de Compromís au Congrès des députés, Joan Baldoví, a enregistré une série de questions parlementaires adressées à la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, ainsi que la demande de sa comparution à la chambre basse, pour expliquer comment ce nouvel incident dans la centrale de Cofrentes affecte la décision de prolonger sa durée de vie utile. M. Baldoví a tenu à rappeler que « l’augmentation du prix de la lumière que nous traversons est surtout marquée par la hausse du prix du gaz sur les marchés internationaux et par l’augmentation des droits d’émission, mais aussi par les arrêts produits dans des centrales comme celle de Cofrentes. Le moment est venu d’entreprendre une réforme du système électrique, plaçant les énergies renouvelables et l’autoconsommation au centre. » Depuis Compromís, le gouvernement central est tenu de rectifier, de repousser la prorogation accordée et d’établir immédiatement un calendrier permettant le lancement des travaux nécessaires pour que la fermeture de ce nucléaire se produise le plus rapidement possible.

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