Narvay Quintero exige des « réponses » à un secteur qui, souligne-t-il, a été le grand oublié du gouvernement des CanariesCanarias, le 14 octobre 2021Le secrétaire exécutif du secteur primaire de la Coalition canarienne-PNC, Narvay Quintero, a exigé ce jeudi « un plan urgent » pour sauver le secteur de la tomate.

Le leader nationaliste fait écho au secteur lui-même qui a prétendu être au « bord de l’abîme » en raison, entre autres, de la sortie du Royaume-Uni d’Europe, principal importateur de la tomate canarienne, ainsi que du manque d’aide, des ravageurs qui ont affecté cette campagne, des difficultés de commercialisation et de l’augmentation du coût du transport de marchandises. Quintero a dénoncé la politique agraire d’un gouvernement qui « a complètement abandonné le secteur primaire » et qui n’a pas été en mesure de marquer « des stratégies spécifiques pour les secteurs traditionnels comme la tomate, dont dépendent des milliers de familles ». Pour cette raison, il a exhorté l’exécutif, en particulier le président canarien, Ángel Víctor Torres, « à élaborer avec le secteur des politiques qui lui permettent de sortir de l’abîme et de récupérer, au moins, la production avant le Brexit ». À ce stade, il a souligné la « négligence » d’un gouvernement incapable d’articuler des mécanismes qui « permettraient à la culture de survivre à la déconnexion du Royaume-Uni malgré les avertissements du secteur et les travaux antérieurs qui ont été développés au cours de la législature précédente, de sorte que l’impact n’était pas aussi grave qu’il l’a été ». Narvay Quintero a souligné que la perte de production que le secteur de la tomate lui-même a déjà annoncée « est très difficile à récupérer », bien qu’il ait reconnu que « la situation pourrait devenir encore plus grave si le gouvernement canarien n’agit pas et permet la chute d’une culture traditionnelle comme la tomate, qui génère des milliers d’emplois directs et indirects ». Le leader nationaliste a revendiqué la « responsabilité » d’un exécutif qui « extermine » le camp primaire soit « avec ses décisions, soit avec l’absence totale de politiques, ni pendant les mois les plus graves de la crise sanitaire ni maintenant ».

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