Position du Conseil national sur l’instauration de l’état d’urgence dans certaines parties du pays : en vertu de la loi polonaise, l’état d’urgence peut être instauré « dans une situation de menace particulière pour le système constitutionnel de l’État, la sécurité des citoyens ou l’ordre public qui ne peut être levée par l’utilisation de moyens constitutionnels ordinaires ».

Aujourd’hui, le gouvernement du PiS et le président instaurent l’état d’urgence dans certaines parties du pays pour empêcher les personnes qui apportent de l’aide aux personnes illégalement refoulées et détenues à la frontière. Ensemble, il n’accepte pas un tel étouffement de la société civile pour masquer sa propre cruauté et son incompétence ! L’État polonais, d’une part, met en place des filets et, d’autre part, coupe l’accès du reste du pays à une parcelle de terre où 32 personnes souffrent de la faim, du froid et de l’humiliation, parce que, dans leur naïveté, ils pensaient que la Pologne était un pays civilisé où ceux qui cherchent à être secourus s’entourent de soins plutôt que d’un cordon de l’armée. En outre, l’état d’urgence est un état de censure et de surveillance des citoyens. Les habitants de Podlasia devraient-ils endurer de telles restrictions à leur liberté simplement parce que les autorités veulent cacher de leurs yeux les polek et les Polonais de leurs actions inhumaines? Veulent-ils cacher les jeux ineptes avec le régime de Loukachenko, pour lesquels les gens détenus minute par minute paient à la frontière? Les 32 personnes affamées, refroidies et humiliées peuvent-elles vraiment constituer une menace pour la Pologne, membre de l’Union européenne et de l’OTAN, prétendant être une puissance locale? Bien sûr que non; l’état d’urgence que les autorités du PiS ont instauré sans fondement réel, non pas pour protéger leurs citoyennes, mais pour détourner l’attention de leurs propres problèmes. Ensemble, il n’est pas d’accord avec la Pologne des enseaux et l’absence de réflexes humains élémentaires. Nous demandons:l’admission immédiate de l’aide humanitaire aux personnes détenues à la frontière;leur permettre de présenter des demandes de protection internationale;leur fournir les conditions appropriées pendant leur période d’examen, conformément au droit international;interrompre la construction d’une clôture à la frontière;mettre fin aux pratiques inhumaines à l’égard de toute autre personne cherchant asile en Pologne. Nous appelons en outre tous les parlementaires et parlementaires qui apprécient la vie humaine et les libertés civiles à voter ensemble pour lever l’état d’urgence dans les régions du pays qui y sont couvertes. À l’époque où nous nous souvenons des victimes de la Seconde Guerre mondiale, la Pologne doit particulièrement se souvenir de la solidarité et du soutien aux personnes en quête de sécurité. Le traitement inhumain et inhumain des personnes à la frontière orientale devrait prendre fin et les autorités polonaises et les gardes-frontières devraient suivre les procédures légales.afganistanaleksandr łukaszenkabiaruśMaciej Aide humanitaire nécessaire Droit de l’hommedétermine un public exceptionnel

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