Lors de son installation, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est engagé à initier, dès la première année de législature, un vaste débat public portant sur l’opportunité de choisir l’une des deux autres langues nationales, le néerlandais ou l’allemand, comme deuxième langue.

En effet, la Déclaration de Politique Communautaire prévoit l’ouverture de ce chantier dans le cadre précis de la mise en place du tronc commun qui prévoit la généralisation des cours de langue dès la troisième primaire en 2022.Kalvin Soiresse Njall, député écologiste et membre de la commission Éducation au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a dès lors interpellé la Ministre de l’Éducation Caroline Désir à cet égard : «Réfléchir à l’ancrage des trois langues nationales dans toutes les écoles du pays est un vecteur d’unité dans le cadre de l’avenir de la Belgique.Pour lesÉcologistes,cet avenir ne peut être envisagé que si onmultiplieles pontsentre les communautés. L’apprentissage d’une seconde langue s’inscrit danscettelogique d’ouverture vers les autres communautés. ». Aujourd’hui, nombreuses sont les écoles qui enseignent le néerlandais dès la primaire, c’est notamment le cas des écoles bruxelloises. Cependant, en Wallonie, certains élèves n’ont leur premier cours de néerlandais qu’en secondaire et d’autres encore n’ont jamais suivi un cours de néerlandais durant tout leur cursus. Dans les communes proches de la Communauté germanophone, le choix de la seconde langue pourrait porter soit sur le néerlandais, soit sur l’allemand, dès la primaire. La Ministre a déclaré que son cabinet travaillait à la méthodologie de la mise en place de ce grand débat, mais n’a pas donné de calendrier précis. Il importe maintenant de définir le plus rapidement possible un agenda afin de s’assurer que ce débat puisse être organisé au cours de cette première année de législature. Il me semble primordialque la Ministrepuisse présenter rapidement savision préciseen termes de calendrieret deméthodologie. Ecolo promeut une école de qualité visant à assurer le multilinguisme, mais également la participation du public aux décisions qui le concernent. Si nous nous réjouissons de la future tenue de ce débat, nous voulons en rappeler le caractère urgent alors que nous sommes déjà au milieu de la première année de la législature. Afin que le Parlement et le Gouvernement puissentdonner suiterapidementauxconclusions de ce débat public, sa tenue en début de législature est essentielle», ajoute Kalvin Soiresse Njall.

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