Ce mardi 18 février, Christian Jacob, président des Républicains et député de Seine-et-Marne, était l’invité de la matinale d’Europe 1.

L’occasion d’évoquer l’élection municipale à Paris, après l’annonce de la candidature d’Agnès Buzyn, la réforme des retraites mais aussi la lutte contre le communautarisme alors qu’Emmanuel Macron doit présenter ce jour un plan gouvernemental. Interrogé sur l’élection municipale à Paris après que Benjamin Griveaux a renoncé à se présenter et qu’Agnès Buzyn a repris sa place de tête de liste pour la République en Marche, Christian Jacob a déclaré qu’« Agnès Buzyn est une solution par défaut. On ne s’improvise pas candidat à la mairie de Paris un mois avant l’élection. Son bilan au ministère des Solidarités et de la Santé n’est d’ailleurs pas reluisant avec la crise des hôpitaux et une mauvaise réforme des retraites. » Le président de notre famille politique a également profité de la question pour réaffirmer son soutien et sa confiance à Rachida Dati : « Elle a un très bon projet pour les parisiens. Elle a un bon bilan dans le 7e arrondissement et aussi l’expérience nécessaire. Les parisiens se retrouvent dans sa campagne. »Alors que la réforme des retraites est actuellement en débat à l’Assemblée nationale, Christian Jacob a expliqué le vote des députés de notre famille politique : « nous ne voterons pas la réforme telle qu’elle est aujourd’hui. » Pourquoi ? Parce qu’« on nous présente un texte sans aucune piste de financement et sans mesure d’âge ». Pour autant, le député de Seine-et-Marne a rappelé que notre famille politique n’était pas dans une opposition stérile mais qu’elle avait présenté un contre-projet et souhaitait « un vrai débat à l’Assemblée nationale ». Enfin, interrogé sur la lutte contre le communautarisme alors qu’Emmanuel Macron doit présenter ce mardi son plan gouvernemental, Christian Jacob a fustigé le président de la République : « ce dont nous avons besoin, c’est d’une politique de lutte contre l’islam politique, d’une politique de sécurité. Nous n’attendons pas des phrases ni un débat sémantique de la part du président de la République mais des actions ! » Et de conclure, « quand on cède face à l’islamisme, soit on soutient, soit on est dans la lâcheté. »

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