En cette journée internationale de l’éducation, ce 24 janvier, DéFI pointe un phénomène en expansion en Belgique, le harcèlement scolaire.

Notre députée à la Fédération Wallonie-Bruxelles Joëlle Maison explique : «

Un élève sur trois est concerné par le harcèlement en Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est énorme et pourtant, il ne s’agit ici que de la pointe émergée de l’iceberg. En ce qui concerne le cyberharcèlement, les chiffres belges font état d’un pourcentage de 34% de jeunes confrontés à ce problème. Enfin, le taux de suicide des jeunes âgés de 15 à 19 ans est de 6,16 sur 100 000, une proportion plus importante que la moyenne européenne qui est de 4,21.

Accompagner tous les acteurs de l’école dans la lutte contre le harcèlement

Des chiffres qui donnent froid dans le dos et pour DéFI, il est plus que temps d’agir ! Parce qu’une école digne de ce nom ne peut plus tolérer qu’un élève sur trois soit victime de telles violences, cause de souffrances quotidiennes, mais fait aussi d’échec et de décrochage scolaire puisqu’il est prouvé qu’un élève harcelé se trouve dans l’incapacité d’assimiler. Joëlle Maison pointe la réforme de l’enseignement : « Réformer notre enseignement, c’est une bonne chose. Mais si un élève n’est pas en état de recevoir un enseignement, fût-il d’excellence, cela ne sert à rien. Il convient de mettre d’abord, chaque enfant en situation d’apprendre en accompagnant tous les acteurs de l’école dans la lutte contre le harcèlement. 80 % des enseignants dans la première vague des Plans de pilotage insistent sur le climat scolaire. Il faut des outils techniques. Pas dilués dans une déclaration d’intention, des pièces de théâtre ou encore des circulaires qui noient les enseignants sans les accompagner de façon concrète. »

Pour DéFI, il faut agir immédiatement

Mais ce n’est pas tout, notre députée insiste également sur “l’indexation” des budgets 2021 suite à la pandémie de Covid-19 : « Les montants visant à lutter contre le harcèlement demeurent constants alors que la crise sanitaire a tout amplifié, que l’enseignement à distance et les outils numériques ont exacerbé les dangers du cyberharcèlement. »

Nos mandataires DéFI ne peuvent plus entendre qu’il n’y a pas de profil-type du harceleur et à ce titre, ne veut rien faire parce que c’est trop complexe.

Nos mandataires DéFI ne peuvent plus entendre que la lutte contre le harcèlement relève du champ de la « liberté pédagogique des établissements ».

Comment peut-on délivrer un tel message à des enfants victimes de telles violences, susceptibles de les mener au suicide, à leurs parents, à leurs familles ? C’est inaudible !

Se basant notamment sur des travaux scientifiques de l’UMons, DéFI préconise d’agir immédiatement en délivrant aux écoles des outils et techniques de prévention et de répression du harcèlement, qui ont fait leurs preuves et doivent être obligatoirement et rapidement mises en place partout pour :

1. contrôler ce qui se passe sur le territoire scolaire – cours de récréation régulées

2. gérer le climat de la classe – espaces de paroles régulés et conseils de discipline pour les cas les plus graves

3. assurer la diffusion des lois au sein de l’école à travers un support écrit

4. rendre l’outil « Cyber-Help » disponible pour toutes les écoles, immédiatement.

Et, de façon structurelle, insister sur l’éducation des plus jeunes à l’empathie et à la compréhension des émotions d’autrui, notamment au travers de jeux éducatifs qui ont démontré leur efficacité, dès la première année maternelle (ex : le jeu des trois figures).

Do you see content on this website that you believe doesn’t belong here?
Check out our disclaimer.