Ce samedi 15 février, Emmanuel De Bock, chef de groupe DéFI au Parlement bruxellois,  était l’invité de Jean-Jacques Deleeuw dans Les Experts sur BX1.

Notre député est sur différents sujets d’actualité : la tempête Ciara, l’accord sur la tirette aux élections régionales, les différents Plans d’Aménagement Directeurs (PAD), les solutions à la prostitution et les actions Good planet et Good food dans les écoles. Suite à la tempête Ciara qui a secoué l’ensemble du pays il y a une semaine, de nombreux dégâts ont été constatés sur l’ensemble du territoire bruxellois. Des dégradations dûes notamment à des chutes d’arbres. Notre député régional a invité à une réflexion sur la stratégie urbanistique de la ville. Pour Emmanuel De Block, il existe de réels enjeux pour amener Bruxelles à devenir une ville plus verte et plus intelligente. « Il est important pour les pouvoirs publics d’avoir une cartographie de l’état de santé des arbres. Certains ont plus de 100 ans et représentent un danger ! Il faut pouvoir les élaguer et ça n’a pas toujours été fait. En effet, on n’ose pas abattre pour replanter et réaligner. Repenser l’urbanisme de Bruxelles est un véritable enjeu. Par exemple, on devrait réfléchir à planter des arbres dans chaque rue, parce qu’aujourd’hui, ils ont disparu du paysage urbain ! Reprendre un peu de terrain sur le béton peut être une réflexion intéressante. Planter des arbres coûte moins cher que le béton ! »Enfin une parité sur les listes électorales à BruxellesDéFI avait déjà lancé l’initiative pour une proposition d’accord sur la tirette lors de la législature précédente. Néanmoins, le texte ne fut pas approuvé, car celui-ci n’avait pas obtenu la double majorité. En effet, le groupe néerlandophone n’avait pas voté favorablement. Emmanuel De Bock est ravi qu’il y ait à présent un accord : « J’étais porteur de cette proposition sous la précédente législature. Si on a obtenu la parité aux élections communales, c’est parce qu’il y avait une majorité et j’étais un des signataires de ce texte. À l’époque, on avait travaillé avec nos partenaires pour élargir cette parité au sein des Collèges. C’était un des grands enjeux. Il n’y avait pas assez de femmes au Collège et on l’a imposé ! Je trouve qu’il est vraiment important d’avoir une représentation qui soit réellement paritaire dans toutes les institutions ». Un parcours de sortie pour les victimes de la prostitutionEmmanuel De Bock a également soulevé les faiblesses de la justice concernant les procédures en regard de prostitution. En effet, notre député a mis en garde et pointé du doigt le fait que notre code pénal n’était pas juste. Pour DéFI, il est nécessaire de l’amender : « Nous ne sommes pas partisans de l’interdiction de la prostitution. En revanche, nous sommes partisans de la suppression de l’article 380 bis du code pénal. Cet article punit le racolage et la prostitution mais touche essentiellement les prostituées. À l’heure actuelle, cet article de loi ne punit pas les exploitants de cette prostitution et il est là le problème ! Ce qu’il faut absolument faire c’est toucher ceux qui exploitent la prostitution ! Aujourd’hui, nous sommes face à une prostitution multiforme, des étudiantes, des jeunes hommes. Il y a une prostitution cachée notamment sur les réseaux sociaux. Il nous faut un état des lieux rapide pour proposer une véritable alternative. On doit pouvoir proposer un parcours de sortie aux victimes ne sachant pas comment en sortir. »Éduquer notre jeunesse à créer et maintenir un environnement durable est essentiel.  Emmanuel De Bock a souligné que notre mode de vie n’est pas viable sur le long terme. « Il faut continuer à sensibiliser les enfants à cette thématique dès le plus jeune âge, à l’école. Le corps enseignant est très mobilisé sur cette question, c’est bien. Par ailleurs, à notre niveau on peut tous contribuer. Par exemple, j’ai pu m’occuper des classes de neiges de ma commune (Uccle). Durant le séjour, nous avons organisé un petit concours ludique : le rapport zéro déchet de chaque table à la cantine. Après chaque repas, on pesait ce que la table produisait en déchets. Le but étant d’en produire le moins possible ». Pour DéFI, il faut sensibiliser de façon ludique et conscientiser les enfants sur leur impact sur l’environnement. Le chef de groupe DéFI suggère, par exemple, « de mettre des compteurs dans les douches. De cette façon, les enfants pourraient prendre conscience du nombre de litres d’eau qu’ils utilisent. Ou, pourquoi pas, indiquer dans les auberges de jeunesse la consommation d’électricité ? Des solutions existent ».

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