Ce jeudi 13 février, Sophie Rohonyi a interpellé le Ministre de la Justice Koen Geens concernant les coupes budgétaires, imposées au pouvoir judiciaire par son  gouvernement.

Notre députée fédérale a notamment évoqué les conséquences graves que peut engendrer une telle décision. Une instance indispensable en démocratieLors de la séance plénière, Sophie Rohonyi s’est faite la porte-voix de la famille de Julie Van Espen. Notre député fédérale a rappelé qu’un tel drame aurait pu être évité, si la justice disposait des moyens nécessaires.« Pendant 5 ans, nous n’avons eu de cesse de dénoncer les coupes budgétaires infligées par votre gouvernement au pouvoir judiciaire. Vous répondiez que ces mesures d’économie et ces pénuries de personnel touchaient tous les services, et non uniquement la justice. Sauf que la justice n’est pas un service public comme un autre ! C’est notre troisième pouvoir ! C’est celui qui équilibre notre démocratie et qui assure la sécurité de nos concitoyens. »Pour le Ministre de la Justice, des mesures ont été prises, mais que malheureusement le risque zéro n’existe pas.« Immédiatement après les faits, un plan pour la lutte contre les violences sexuelles avait été mis en place. Un plan contenant de nouveaux éléments qui seront utilisés pour mettre des accents supplémentaires concernant ces violences. »Pour notre députée fédérale, des avancées ont effectivement eu lieu, mais cela reste insuffisant. «Les délais d’appel se comptent en années. Nos citoyens n’ont plus confiance dans une juste incapable d’assurer leur sécurité. Pour ces raisons, DéFI a déposé toute une série de propositions traitant des violences faites aux femmes, ou encore rendant obligatoire le suivi desdélinquants sexuels, pendant et après la prison. En particulier pour ceux qui vont à fond de peine. Nous devons réunir tous les partis démocratiques qui veulent restaurer notre Justice. »

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