Monsieur le Premier ministre Heger, comment pouvez-vous vous permettre de déclarer que la Slovaquie ne reconnaîtra jamais la Crimée? Vous êtes le Premier ministre par intérim de la Slovaquie, vous n’êtes pas la Slovaquie ou l’empereur.

Le consensus politique est clair dans la non-reconnaissance du Kosovo par la Slovaquie. Croyez toutefois que même si tous les habitants de Bratislava et de Bruxelles devaient se tenir sur la tête, nous et le SNP, si nous faisons partie d’une coalition gouvernementale, en 2024. Tout simplement parce que Bruxelles et certains pays se comportent mal vis-à-vis de la Slovaquie. Vous n’avez probablement pas vu les danses politiques de la chancelière Merkel, un jour la Russie l’autre Ukraine, il va dire à tout le monde ce qu’il veut entendre. Les Allemands poussent les nôtres à prendre des sanctions, et ils font des affaires avec Nordstream 2 en Russie, ce qui est préjudiciable à la fois à l’Ukraine et à la Slovaquie.Je vous assure que je comprends le contexte historique plus que vous, M. Heger. Avant de commenter la Crimée, étudiez l’histoire, en particulier le fait que Nikita Kchruščov a littéralement fait don de la Crimée en 1954 à l’Ukraine. Vous reconnaîtrez probablement que les territoires du 20ème siècle ne changent pas avec l’expression de l’individu et surtout pas dans l’ordre d’après-guerre. Là, cherchez une violation du droit international. Les Ukrainiens ont leurs problèmes parce que leurs États occidentaux sont derrière eux et ils sont certainement plus grands que la Crimée. Il y a eu un référendum en Crimée, soit dit en passant - que des gens comme vous ignorent. Jusqu’à présent, nous avons été prudents, nous avons cru en l’action commune des États de l’Union.Après les derniers jours de la chancelière Merkel, le politiquement correct à Bruxelles a suffi. Nous espérons que d’ici 2024, il y aura un accord entre l’Ukraine et la Fédération de Russie, il n’y a pas d’autre solution. Si ce n’est pas le cas, nous réaffirmons, de la part du SNS, que nous lancerons la reconnaissance de la Crimée par la République slovaque. Sns s’oppose donc fermement aux paroles de Heger aujourd’hui : « Il y a plus de sept ans, la Russie a violé le droit international et annexé illégalement une partie du territoire ukrainien. Le temps ne déchargera pas la Russie de toute responsabilité dans ses actes, et la communauté internationale ne prêtera pas attention à l’Ukraine. M. Heger et moi l’avons fait avec le parti SNS sur la Convention d’Istanbul, nous le ferons avec la Crimée en 2024.PHOTO TASR

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