En 1928, lorsque les Britanniques ont célébré la pentecôtisation de leur domination à Chypre, le grecisme chypriote a réagi en étant ostentatoirement indifférent.

Le 6 mars 1928, une circulaire a été publiée coordonnée par des prélats et des maires, appelant à travers elle le peuple à s’abstenir des fêtes du colonialisme. « L’autoritarisme, déguisé en race de fausses libertés crétumiques », peut-on lire dans le texte, et l’indignation s’est à nouveau exprimée face au fait que le peuple chypriote... “... Ils étaient visibles de loin par les bras maternels... » Après les festivités de l’administration britannique, où les Chypriotes grecs se sont effectivement abstenus, le 25 mars, jour du Souvenir de la libération du joug turc, l’île « naviguait » aux couleurs de la bleu-blanche. Mais entre-temps, dans les mémorandums soumis à nouveau à Londres en référence à l’UNION, la réponse a été négative. En même temps, en 1930, lors d’une visite sur l’île, le secrétaire d’État aux Colonies, Drummond Shiels, répondit aux Chypriotes: « aucune raison ne peut être faite pour l’union de Chypre avec la Grèce ». Ainsi, le 17 octobre 1931, un grand soulèvement éclate. Mais les causes sont nombreuses, mais l’action arbitraire du gouverneur de mettre en œuvre le budget 1931, bien qu’elle ait été rejetée par l’Assemblée législative, a joué un rôle important pendant trois ans, avec une forte pression et un effort de la part des Anglais pour contrôler les écoles. Pendant des jours, les Grecs rebelles de Chypre ont manifesté en masse leur demande d’Union avec Mère Grèce, aboutissant à brûler le gouvernorat anglais. Des manifestations étudiantes et étudiantes ont eu lieu, tandis que les rênes des développements étaient tenues par le métropolitain de Kitiu, Nicodème et l’Église. Le consul grec Alexis Cyrus a également joué un rôle essentiel. Pour sa part, Athènes et le gouvernement Venizelos ont maintenu une attitude complaisante tout en rétractant le consul Cyrus. Eleftherios Venizelos, dans une curieuse déclaration, révélatrice du revirement global de sa politique « gréco-turque » à l’époque, a qualifié la question de « problème interne de l’Angleterre ». Les Anglais, ils ont transporté une armée d’Egypte et le soulèvement s’est écrasé. Six Chypriotes ont été assassinés et plus de 2 000 emprisonnés. Les chefs de l’attitude ont été exilés, tout comme les métropolitains Makarus et Nicodème (qui est mort en exil, à Jérusalem). Le Conseil législatif a été aboli, tout comme l’élection de maires et de copropriétés par le peuple. L’enseignement de l’histoire grecque a été supprimé et l’hymne national grec et le drapeau grec ont été interdits. Même les photos de héros de la Révolution de 1821, restaurées par les écoles... Le post du 17 octobre 1931, l’Octobre de Chypre a été mis en jeu d’abord sur le Front national du peuple (E.LA.M.).

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