Ce samedi 19 juin, Sophie de Vos, première échevine DéFI de la commune d’Auderghem, était l’invitée des Experts de BX1 aux côtés de Hervé Doyen, bourgmestre de Jette.

Au programme de ce débat : mobilité, laïcité, santé et enseignement.Le secteur des soins de santé a été fortement malmené par la crise sanitaire mais aussi par un manque de reconnaissance de la profession. Un secteur dans lequel se succèdent les actions de grèves depuis quelques semaines. Pour Sophie de Vos, c’est un secteur qui subit une double peine : « On ne peut qu’être solidaire de ces soignants qui sont au bout du rouleau. A force d’être au four et au moulin, ils sont épuisés physiquement et psychologiquement. Ils ont fait des efforts personnels et familiaux sans nom. Cette pandémie s’est ajoutée à une situation déjà connue auparavant de pénurie de personnel. Malgré les appels à l’aide, malgré les burn-out, les départs de la profession et les dépressions, rien ne change. Le fonds blouses blanches est terriblement sous-utilisé, il y a des conventions collectives qui n’ont pas été signées depuis 2017. A très court terme, il n’y a donc rien qui change ! Le gouvernement devrait arrêter les “belles paroles” pour passer aux actes. Il faut revaloriser la profession et reconnaître la pénibilité de l’emploi si on veut que les jeunes embrassent cette profession, c’est essentiel. »Gestion de la crise sanitaire et mobilitéLorsqu’on demande à Sophie de Vos de faire le bilan d’une année politique, deux dossiers se dégagent : la gestion de la crise sanitaire et les différents dossiers mobilité de la Région.« Concernant la crise sanitaire, le gouvernement bruxellois et la Région bruxelloise dans son ensemble ont dû débloquer des fonds pour aider certains secteurs, se lancer dans le plan de relance et la stratégie de vaccination… Au niveau local, il y a eu une très bonne entente entre les 19 bourgmestres, le ministre-Président et le ministre de la santé. On a travaillé main dans la main et sur le terrain. Au niveau de la mobilité, les Bruxellois ont pu constater que ça bougeait et que ça bougeait vite. Sur ce dossier, je suis un peu plus circonspecte. Pas par rapport aux objectifs parce que, bien sûr, DéFI est pour une ville plus apaisée mais je suis plus circonspecte sur la manière d’y arriver. C’est assez compliqué à vivre, il y a peu ou pas de concertation. On oppose les différents types d’usagers les uns aux autres alors que mon premier objectif en tant qu’échevine de la mobilité, c’est de faire en sorte que chaque usager se sente libre de choisir le mode de déplacement qu’il souhaite et qu’il partage ensuite l’espace public dans le respect mutuel. Ici, on a l’impression qu’on avance trop vite, sans concertation, et donc ça crée énormément de crispation. »

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