La disparition de Bernard Stiegler est une terrible perte pour toutes celles et ceux qui essaient de penser et de construire un autre monde.

Bernard Stiegler a été un des rares intellectuels français à réfléchir la révolution numérique dans toutes ses contradictions, mais aussi à agir concrètement sur ses conséquences, que cela soit au sein du Conseil national du numérique au temps où cette institution avait du sens, à Ars Industrialis ou sur le terrain en initiant des projets novateurs sur le territoire de Plaine Commune. Il n’était ni technophobe, ni technobéat, il était technocritique.